Le polythéisme majeur – ‘Abd Al-‘Azîz ibn ‘Abd Allah Ar-Râjihî – Ibn Badis

Allah a créé l’être humain pour une affaire extrêmement importante, qui est de L’adorer, de reconnaître Son Unicité, de Lui obéir, de ne pas enfreindre Ses interdits.

Sache, ô serviteur d’Allah, que la parole d’Unicité qui fait de l’individu un musulman monothéiste est : Aucune divinité ne mérite l’adoration en dehors d’Allah (Lâ Ilâha Illa Allah). C’est ce dont Allah témoigne à propos de Lui-même et c’est ce dont témoignent également les anges ainsi que ceux qui sont dotés d’un savoir religieux authentique (Ahl Al-’Ilm) parmi Ses créatures.

Ensuite, la parole d’Unicité qui est : « Il n’y a pas de divinité digne d’adoration à l’exception d’Allah » possède des conditions et des implications, ainsi que des choses qui l’annulent et la diminuent. Celui qui prononce cette parole n’est pas monothéiste pour Allah, innocent du polythéisme (Shirk) et éligible à entrer au Paradis et à l’abri de l’Enfer, jusqu’à ce qu’il la concrétise. Il doit donc savoir ce qu’elle signifie, agir en fonction de ce qu’elle indique, établir toutes ses implications et conditions, et s’éloigner de tout ce qui l’annule.

Cette épître intitulée « Le polythéisme majeur » a pour but de détailler les choses qui invalident cette parole qui est d’une extrême importance : « Il n’y a pas de divinité digne d’adoration à l’exception d’Allah. »

Nous demandons à Allah de nous accorder la sincérité dans nos actions, de faire de nous des croyants véritables et de nous préserver des maux de cette vie et de l’au-delà. Il est, de toute chose, Parfaitement Capable.